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CHAINES
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LES RENCONTRES DE PETRARQUE
Cour Soulage du RectoratLe Rectorat de Montpellier
Du lundi 8 juillet 2024 au vendredi 12 juillet 2024
Cour Soulage du RectoratLe Rectorat de Montpellier
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LA TRIBUNE DES CRITIQUES DE DISQUES
Hotel de GirardHôtel de Girard
mercredi 10 juillet 2024 17:00
Hotel de GirardHôtel de Girard
Doyenne des émissions de radio, La Tribune des critiques de disques propose une écoute à l’aveugle de quelques versions d’un chef-d’oeuvre
du répertoire pour en élire une version reine. Autour de Jérémie Rousseau, des critiques / invité.es se prêtent au jeu avec passion, vivacité
et sans langue de bois. Rien de tel pour découvrir ou redécouvrir ces classiques que l’on croyait connaître !Émission enregistrée en public à l’Hôtel de Girard, diffusée sur France Musique le dimanche 14 juillet de 16h à 18h
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EMISSION SPECIALE
Hotel de GirardHôtel de Girard
VISAGES DE L'ACADEMIE
jeudi 11 juillet 2024 17:00
Hotel de GirardHôtel de Girard
1h30 d’échanges et de musique avec les musiciens de l’Académie d’été pour découvrir la jeune génération portée par l’Orchestre
Philharmonique de Radio France.
Émission enregistrée en public à l’Hôtel de Girard, diffusée sur France Musique le samedi 13 juillet à 14h
EVENEMENTS
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LES RENCONTRES DE PETRARQUE
Cour Soulage du RectoratLe Rectorat de Montpellier
Du lundi 8 juillet 2024 au vendredi 12 juillet 2024
Cour Soulage du RectoratLe Rectorat de Montpellier
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QUATUOR MAGENTA
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
LE JEUNE BEETHOVEN
mardi 9 juillet 2024 12:30
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
Si l’on considère sa date de naissance, Henriëtte Bosmans (1895-1952) aurait pu faire partie du Groupe des Six. Mais c’est à Germaine Tailleferre qu’échut ce privilège. Il est vrai qu’Henrïette Bosmans était née à Amsterdam et, d’abord pianiste, se produisit sur la scène du Concertgebouw à l’âge de dix-sept ans. Elle commença de composer toutefois dès 1914 : essentiellement des mélodies, des pièces de musique de chambre, dont un quatuor à cordes daté de 1927, qu’on peut rapprocher de celui de Debussy, et des concertos pour violoncelle.
Yves Balmer (né en 1978) est lui aussi proche de Debussy, dont il a arrangé pour quatuor et voix les Proses lyriques. Et c’est précisément son premier quatuor, au titre on ne peut plus évocateur de légèreté, que les Magenta ont inscrit ici à leur programme, en compagnie également de l’une des toutes premières partitions de Beethoven écrites pour quatuor à cordes. Difficile en effet de ne pas revenir au maître du genre quand on conçoit un programme à la gloire du quatuor ! -
VARIATIONS GOLDBERG
Opéra Comédie
mardi 9 juillet 2024 18:00
Opéra Comédie
Interprétées au piano ou au clavecin, les Variations Goldberg sont à elles seules un livre des merveilles qu’on aime lire et relire sans cesse.
Au départ, il y a une légende : un comte (von Keyserling) qui souffre d’insomnies, un compositeur (Bach) qui écrit une série de variations, un claveciniste (Johann Gotfried Goldberg) qui les joue pour aider le comte à s’endormir. On a cependant très envie de rester éveillé à l’écoute des Variations Goldberg, splendide recueil de trente variations remis à l’honneur par Glenn Gould en 1955. À partir d’une majestueuse aria en forme de sarabande, Bach multiplie les fugues, les canons, les danses, jusqu’à revenir à son point de départ. Ce n’est pas seulement de virtuosité qu’il est ici question : le musicien sculpte le temps, lui donne toutes les formes possibles et imaginables, le bouscule, le maîtrise. Les Variations Goldberg, c’est aussi l’art de la surprise, c’est-à-dire du ravissement.
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HENRI TEXIER
Salle SOULAGESLe Musée Fabre
HENRI TEXIER
mardi 9 juillet 2024 18:30
Salle SOULAGESLe Musée Fabre
Un géant du Jazz français tel qu'en lui-même.
On le sait, Henri Texier est avant tout un homme de rencontres. Et pourtant, c’est bel et bien en solo qu’il effectua ses débuts discographiques sous son nom, au fil d’un triptyque d’albums qui fit date à la fin des années 70 : « Amir », « Varech »
et « À cordes et à cris ». Par le jeu du re-recording, notre homme y superposait les pistes de contrebasse, mais aussi d’oud, de flûte, de percussions ou même de voix, générant un univers profondément personnel où le jazz se conjuguait naturellement aux influences celtes, africaines ou indiennes. Un petit demi-siècle plus tard, c’est muni de sa seule contrebasse qu’il se présentera au public du Musée Fabre, pour un résultat sans doute bien différent. L’ambition, pourtant, demeure la même : faire entendre ce chant intérieur qui, nourri d’une vie de musique et de liberté, ne demande qu’à s’exprimer dans sa plénitude. -
MARSA
Amphithéâtre des MicocouliersParc départemental du Château d'O
mardi 9 juillet 2024 18:30
Amphithéâtre des MicocouliersParc départemental du Château d'O
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DAPHNIS ET CHLOÉ
Opéra BerliozLe Corum
mardi 9 juillet 2024 20:00
Opéra BerliozLe Corum
Le violon virtuose avec Saint-Saëns, l’orchestre virtuose avec Ravel : ce concert est une fête de la musique française, à la bascule du XIXe et du XXe siècle. Avec en prime une oeuvre inédite de l’auteur de Daphnis et Chloé, donnée en création mondiale !
Un inédit de Ravel ? Mais oui, la Bibliothèque nationale de France vient d’acquérir le manuscrit d’une oeuvre pour choeur et orchestre, Chanson galante, composée sur un poème d’Armand Silvestre. Une page datée des toutes premières années du XXe siècle, où l’on perçoit l’admiration que Ravel portait à Sirènes, le troisième des Nocturnes de Debussy. C’est aussi sous le signe de la voix enlacée à l’orchestre que se déploie Daphnis et Chloé : qui resterait insensible au miraculeux lever du jour qui fait se réveiller les deux héros au sein d’un paysage enchanteur ? Les musiciens des Siècles utiliseront ici, bien sûr, des instruments français du début du XXe siècle. Sous la direction de François-Xavier Roth, ils nous feront entendre l’intégralité de ce poème chorégraphique qui, dans sa continuité et avec l’apport du choeur, prend une ampleur magique. Auparavant, Renaud Capuçon aura joué le Concerto en si mineur de Saint-Saëns, le dernier et sans doute le plus lyrique des trois concertos pour violon que nous a laissés l’auteur de la Danse macabre. Ne l’a-t-il pas écrit pour le grand Pablo de Sarasate ?
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POTTER, MEHLDAU, PATITUCCI, BLAKE
AMPHI D'OLe Domaine D'O
mardi 9 juillet 2024 20:30
AMPHI D'OLe Domaine D'O
Vous avez dit "all star" ?
Attention, quartette d’exception ! Sous la houlette de Chris Potter, autant dire l’un des plus grands saxophonistes de sa génération, voici en effet réunies quatre des plus
fortes personnalités qu’on puisse trouver sur la scène jazz d’aujourd’hui. Artisan d’une véritable renaissance de l’art du piano trio, Brad Mehldau a su séduire les auditeurs du monde entier par son lyrisme unique ; compagnon de route de Chick
Corea et bien d’autres, John Patitucci est définitivement entré dans l’histoire pour avoir été, vingt ans durant, le contrebassiste du légendaire quartette de Wayne Shorter ; quant à Johnathan Blake, benjamin de la bande, son swing tout en relief et subtilité lui vaut d’être l’un des batteurs les plus demandés de New York.
Avec l’humilité qui sied aux plus grands, on peut être sûr que ces quatre-là n’auront qu’une seule ambition : servir la musique ! -
LUKA FAULISI / LIDIJA BIZJAK
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
DE BRAHMS À RAVEL
mercredi 10 juillet 2024 12:30
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
Née à Belgrade, Lidija Bizjak a obtenu le Premier Prix au Conservatoire de Paris en 1998. Elle se produit souvent avec sa soeur cadette Sanja mais jouera ici en compagnie du violoniste italo-franco-serbe Luka Faulisi, jeune musicien de vingt-trois ans dont Alexandre Kantorow aime à évoquer les « incroyables facilités». Avec Lidija Bizjak, Luka Faulisi a imaginé un programme varié, d’abord animé de rythmes bondissants avec les Danses roumaines de Bartók, puis plein de lyrisme avec la Troisième Sonate de Brahms. Après un détour en compagnie de Fazil Say, que le public de Montpellier connaît bien, deux pages de musique française on ne peut plus différentes achèveront le programme : le virtuosissime Tzigane de Ravel et le poignant Nocturne de Lili Boulanger.
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LA TRIBUNE DES CRITIQUES DE DISQUES
Hotel de GirardHôtel de Girard
mercredi 10 juillet 2024 17:00
Hotel de GirardHôtel de Girard
Doyenne des émissions de radio, La Tribune des critiques de disques propose une écoute à l’aveugle de quelques versions d’un chef-d’oeuvre
du répertoire pour en élire une version reine. Autour de Jérémie Rousseau, des critiques / invité.es se prêtent au jeu avec passion, vivacité
et sans langue de bois. Rien de tel pour découvrir ou redécouvrir ces classiques que l’on croyait connaître !Émission enregistrée en public à l’Hôtel de Girard, diffusée sur France Musique le dimanche 14 juillet de 16h à 18h
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ALEXANDRA DOVGAN
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
mercredi 10 juillet 2024 18:00
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
À dix-sept ans, Alexandra Dovgan nous offre ici un programme confondant, tout entier d’audace adolescente.
Un programme inauguré par l’une des dernières sonates de Beethoven, celles où le musicien met les plus profondes de ses confidences. Deux sonates suivent ce monument d’intimité : la Deuxième de Schumann, qui se termine par un presto effréné, et la Deuxième de Scriabine, qui comprend deux mouvements enchaînés. On a dit du second, par son animation, qu’il évoquerait une tempête après le calme maritime du premier ! Quant à Rachmaninov, qui se glisse ici entre Schumann et
Scriabine, ses Variations sur un thème de Corelli reprennent le célèbre motif de la Folia, que le compositeur italien avait utilisé comme bien d’autres le firent après lui, de Vivaldi à Liszt et Pierre Charvet. Rachmaninov acheva ces variations dans une villa de la forêt de Rambouillet en 1931. Il expliquait plaisamment : « Quand je les joue, ce sont les toux du public qui me guident. Si on tousse de plus en plus, je saute la variation suivante.
Si on cesse de tousser, je joue normalement. » -
MATIA LEVRÉRO QUARTET
Amphithéâtre des MicocouliersParc départemental du Château d'O
mercredi 10 juillet 2024 18:30
Amphithéâtre des MicocouliersParc départemental du Château d'O
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TROCELLIER
HOTEL DE CASTRIESHotel de Castries
TROCELLIER
MUSIQUE BAROQUE FRANÇAISE, UN CLIN D’ŒIL À CETTE ÉPOQUE !
mercredi 10 juillet 2024 19:00
HOTEL DE CASTRIESHotel de Castries
L’Hôtel de Castries, l’un des plus anciens de Montpellier, a plus de 400 ans (1608). Son architecture a été remaniée en 1642, à la demande du marquis de Castries, par Simon Levesville, architecte à la mode, pour présenter son aspect actuel. L’hiver de 1659, il aura hébergé́, la reine Anne d’Autriche, épouse du roi Louis XIII et mère du jeune Louis XIV.
C’est aussi dans l’un des grands salons de cette demeure qu’aurait
été donnée la première représentation d’opéra à Montpellier en 1678.
Propriété privée -
MAHLER SYMPHONIE N°4 KINDERTOTENLIEDER
Opéra BerliozLe Corum
mercredi 10 juillet 2024 20:00
Opéra BerliozLe Corum
L’Orchestre Philharmonique de Radio France et son directeur musical accueillent de jeunes musiciens et de prestigieuses chanteuses pour nous offrir un programme entièrement consacré à Mahler.
Là où sont les enfants, là est l’âge d’or, disait Novalis. À un siècle de distance, Mahler
fit de cette affirmation l’une des clefs de sa musique. Ses cinq Kindertotenlieder (« Chants des enfants morts ») évoquent le sort des enfants arrachés à la vie : mort tragique, mort injuste qui inspire au compositeur l’un des cycles de lieder les plus poignants du répertoire germanique. La Quatrième Symphonie illustre tout autrement le mythe de l’enfance, ici évoquée comme un paradis. Après trois mouvements instrumentaux qui font appel à un effectif allégé, rare chez Mahler, le finale de la symphonie est un lied qui s’appuie sur un texte du recueil populaire Des Knaben Wunderhorn (« Le Cor enchanté de l’enfant ») qui s’achève par ces mots : « Les voix angéliques réchauffent les coeurs, et tout s’éveille à la joie. » -
HENRI TEXIER « AN INDIAN’S LIFE »
Le Théâtre de L'Agora : Cité internationale de la danseLe Théâtre de L'Agora, Cité Internationale de la Danse
mercredi 10 juillet 2024 20:30
Le Théâtre de L'Agora : Cité internationale de la danseLe Théâtre de L'Agora, Cité Internationale de la Danse
La légende de la scène française à la tête d’un orchestre de rêve.
Contrebassiste ayant joué aux côtés des plus grands, compagnon de route d’un jazz libertaire qui s’ouvrit dans les années 70 à des influences multiples, compositeur et leader essentiel à partir des années 80, cofondateur dans les années 90 du légendaire « trio africain » avec Louis Sclavis et Aldo Romano… Henri Texier fait partie de ces rares personnalités de la scène française dont on peut dire sans exagérer qu’elles
sont incontournables. Après plusieurs albums en petit effectif, il renoue sur son dernier opus « An Indian’s Life » avec l’une de ces moyennes formations chamarrées dont il a le secret, soit une troupe de sept musiciens où l’on reconnaîtra aussi bien de
fidèles compagnons que de nouveaux venus dans son univers, chacun apportant sa couleur personnelle à une musique qui a la mélodie pour guide, l’improvisation pour horizon et la liberté pour cheval de bataille. -
EDITH PAGEAUD
Hotel de GirardHôtel de Girard
EDITH PAGEAUD
jeudi 11 juillet 2024 10:00
Hotel de GirardHôtel de Girard
les remparts situés à l’est de la ville sont démantelés après le siège de Louis XIII de 1622. Est alors édifié́ un hôtel particulier, encore inspiré des modèles médiévaux. Au XVIIIe siècle, le jardin est aligné lors de l’aménagement de l’Esplanade et garni d’un
buffet d’eau par la famille de Girard. L’ensemble devient la propriété́ de la famille Durand après la Révolution.
Aujourd’hui immeuble d’habitation, il dispose également d’un espace de réception.
Propriété privée -
BERTOLINI / TROCELLIER / CHABARD
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
ANGLETERRE – FRANCE
jeudi 11 juillet 2024 12:30
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
En compagnie d’Alice Trocellier à la viole de gambe et de Lucie Chabard au clavecin, la soprano australienne Emilia Bertolini, vainqueur d’un concours qui a eu lieu dans la chapelle Corneille de Rouen, a imaginé un programme faisant la part belle à la musique baroque anglaise et à la musique baroque française. Elle a eu également l’idée d’encadrer celui-ci par deux hymnes de Purcell, un hymne du matin et un hymne du soir.
C’est ainsi qu’on pourra entendre, à la suite de pièces de Blow
et Croft, des pages d’Élisabeth Jacquet de La Guerre et de François Couperin, qu’on pourra mettre en perspective avec la création d’une nouvelle oeuvre du jeune compositeur et guitariste Lucius Arkmann. Quelques pages instrumentales de Marin Marais et d’Anglebert viendront pimenter ce concert. -
EMISSION SPECIALE
Hotel de GirardHôtel de Girard
VISAGES DE L'ACADEMIE
jeudi 11 juillet 2024 17:00
Hotel de GirardHôtel de Girard
1h30 d’échanges et de musique avec les musiciens de l’Académie d’été pour découvrir la jeune génération portée par l’Orchestre
Philharmonique de Radio France.
Émission enregistrée en public à l’Hôtel de Girard, diffusée sur France Musique le samedi 13 juillet à 14h -
LES SUITES DE BACH
Opéra Comédie
jeudi 11 juillet 2024 18:00
Opéra Comédie
Trois Suites de Bach par Ophélie Gaillard, ou la bible des violoncellistes par l’une des interprètes majeures d’aujourd’hui.
Les six Suites pour violoncelle seul de Bach ont été composées de 1720 à 1725. Elles se composent toutes d’un Prélude suivi de cinq danses : Allemande, Sarabande, Gigue, etc. Les violoncellistes les considèrent comme leur livre de chevet, tant l’ampleur et la variété de leur forme, la manière dont elles explorent les possibilités techniques et expressives de l’instrument, leur mélange d’intensité et de simplicité en font une espèce de bible du violoncelle. D’autant que cet instrument, au début du XVIIIe siècle, affirme peu à peu sa personnalité face à la prestigieuse viole de gambe.
Sur un magnifique violoncelle signé Francesco Gofriller, contemporain du compositeur, Ophélie Gaillard joue ici les trois premières suites du grand Jean-Sébastien. -
NICOLAS BALDEYROU
Salle SOULAGESLe Musée Fabre
NICOLAS BALDEYROU
jeudi 11 juillet 2024 18:30
Salle SOULAGESLe Musée Fabre
Baldeyou dans les domaines de Boulez.
Le timbre de la clarinette, sa capacité de produire des sons à la limite du silence et chanter aussi bien la douceur que la fureur, vont faire de ce concert un moment particulier.
Nicolas Baldeyrou, qui en est le héros, est de ces artistes qu’on remarque, car ils ne sont pas toujours au même endroit. Soliste, professeur au Conservatoire national supérieur de Lyon, clarinette solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, il s’est distingué lors de nombreux concours internationaux (ARD de Munich, ICA Young Artist Competition aux États-Unis). Musicien curieux, il joue des clarinettes historiques en compagnie des Musiciens du Louvre de Marc Minkowski et
du Concert d’Astrée d’Emmanuelle Haïm, tout en créant des oeuvres de notre temps signées Jacques Lenot ou Éric Tanguy. On ne s’étonnera pas qu’il s’attaque ici à Domaines, une oeuvre dont Pierre Boulez a livré différentes versions, dont une version solo en 1961 et une version avec ensemble en 1968. Une partition ouverte dans les riches domaines de la clarinette. -
PLASKDAMM QUARTET
Amphithéâtre des MicocouliersParc départemental du Château d'O
jeudi 11 juillet 2024 18:30
Amphithéâtre des MicocouliersParc départemental du Château d'O
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RÉCITAL EVGENY KISSIN
Opéra BerliozLe Corum
jeudi 11 juillet 2024 20:00
Opéra BerliozLe Corum
Depuis quarante ans, Evgeny Kissin ravit les mélomanes par un jeu où se mêlent naturel et concentration. Il a choisi ici un programme qui puise dans le répertoire romantique allemand et russe.
Evgeny Kissin joue un concerto de Mozart à l’âge de dix ans, donne son premier récital à onze ans et aborde à dix-sept ans le Premier Concerto de Tchaïkovski sous la direction de Karajan.
Depuis lors, et contrairement à bien des enfants prodiges qui ne tiennent pas leurs promesses, il approfondit son répertoire et cultive un jeu où la densité de la réflexion se double d’un phrasé limpide. Ce mélange de profondeur et de légèreté lui permet d’offrir des interprétations sensuelles qui séduisent également l’esprit. La Vingt-septième sonate de Beethoven et les Ballades opus 10 de Brahms, qu’il a retenues pour ce récital, font partie des pages les plus intimes du répertoire germanique.
La Deuxième Sonate de Prokofiev et les Moments musicaux de Rachmaninov, plus tardifs, font appel à une technique très virtuose et illustrent un autre versant du répertoire romantique pour le piano. -
BOJAN Z SOLO + MICAH THOMAS TRIO
Le Théâtre de L'Agora : Cité internationale de la danseLe Théâtre de L'Agora, Cité Internationale de la Danse
jeudi 11 juillet 2024 20:30
Le Théâtre de L'Agora : Cité internationale de la danseLe Théâtre de L'Agora, Cité Internationale de la Danse
BOJAN Z SOLO, un maître du piano pour un solo sans filet.
Depuis ses débuts à l’orée des années 90, on a trop souvent résumé le natif de Belgrade à ses fameuses influences balkaniques, qui certes ne sont pas pour rien dans l’irréductible originalité de son jeu. Mais Bojan Z, c’est beaucoup plus que cela : un musicien aux oreilles grandes ouvertes, un pianiste total dont les larges horizons embrassent aussi bien la tradition classique que le jazz afro-américain ou la pop – liste non exhaustive.Faisant corps avec son piano, Bojan y embrasse l’instrument dans toute l’étendue de sa dynamique et de ses potentialités percussives et orchestrales, pour un voyage musical toujours imprévisible.
MICAH THOMAS TRIO: Le nouveau prodig de la scène new-yorkaise.
ll y a les nouveaux talents qui éclosent lentement mais sûrement, et puis, il y a ceux qui vous explosent littéralement à la figure, qui, à peine découverts, s’imposent déjà comme des références incontournables de leur génération. Assurément, Micah
Thomas est de ceux-là..Capable de se livrer aux improvisions les plus débridées sans jamais se départir d’un sens aigu de la forme, le New-Yorkais s’affirme déjà, à seulement vingtsept ans, comme l’un des très grands d’aujourd’hui et de demain. -
ÉDITH PAGEAUD
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
ODE À LA GUITARE
vendredi 12 juillet 2024 12:30
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
L’origine de la guitare remonte presque à la nuit des temps. Héritière de l’oud oriental et du luth, elle a trouvé ses dimensions actuelles à la fin du XIXe siècle grâce au luthier espagnol Antonio de Torres. C’est aussi en Espagne, à la même époque,
avec Francisco Tárrega, que la position du joueur de guitare a été fixée. On goûte la sonorité délicate de la guitare lorsqu’elle est jouée seule : comme l’écrit Berlioz en effet, « le son de douze guitares jouant à l’unisson est presque ridicule ».Le programme imaginé ici par Édith Pageaud donne un bel aperçu des possibilités techniques et expressives de l’instrument. Il est fait pour partie de pièces composées pour la guitare, signées Mertz, Presti, Tansman et Tárrega lui-même, mais, à l’instar de ce dernier, qui arrangea de nombreuses pièces écrites pour différents instruments, Édith Pageaud nous offre un florilège de pièces fort diverses venues d’horizons très différents. On est ainsi curieux d’entendre son arrangement du célèbre Prélude en do dièse mineur de Rachmaninov ou celui, signé Matthias Tozzolla, de la Louange à l’Éternité de Jésus de Messiaen.
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MOZART AU JAPON - TRIO GEORGE SAND
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
vendredi 12 juillet 2024 18:00
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
Le Trio George Sand et ses deux invitées font se télescoper la musique de Mozart avec deux pages écrites par des compositeurs japonais d’aujourd’hui.
Tout n’est que célébration dans la musique japonaise, et tout n’est que théâtre dans celle de Mozart. C’est en tout cas ce que nous laisse imaginer le programme de ce concert, qui commence par l’ouverture d’un opéra méconnu de Mozart : Le Directeur de théâtre, dans un arrangement de Jean-Michel Ferran.
Après la Sérénade de Don Giovanni, on entendra une pièce signée Misato Mochizuki (née en 1969) pour quatuor avec piano, auquel s’adjoint un instrument à cordes pincées typique de la musique traditionnelle de l’Extrême-Orient : le koto, que jouera
Mieko Miyazaki. Suivra une oeuvre de Daï Fujikura (né en 1977), encadrée par deux quatuors à cordes de Mozart. Ou comment montrer que c’est de tous temps et de tous horizons que les musiciens se sont plu à faire vibrer les cordes des instruments. -
NAÏSSAM JALAL
Salle SOULAGESLe Musée Fabre
NAÏSSAM JALAL
vendredi 12 juillet 2024 18:30
Salle SOULAGESLe Musée Fabre
Un voyage musical à la croisée de traditions multiples.
Née à Paris de parents syriens, Naïssam Jalal a construit son identité musicale à la croisée de multiples influences, étudiant le classique au conservatoire puis la tradition arabe à Damas et au Caire, avant de se frotter à la musique africaine ou au hip-hop, sans oublier bien sûr le jazz. Animé par une profonde quête spirituelle, son dernier projet « Healing Rituals », présenté au Festival 2023, tendait vers une forme d’épure, une concentration extrême de l’expression en dialogue constant avec le silence.
À l’heure où elle inaugure son nouveau répertoire « Landscapes of Eternity », nourri d’une immersion en profondeur dans la tradition musicale d’Inde du Nord, ce tout premier concert en solo porte en lui la promesse d’un voyage à nul autre pareil, et peut-être plus encore celui d’un moment musical d’une bouleversante sincérité. -
ANNE-MARIE JEAN QUARTET
Amphithéâtre des MicocouliersParc départemental du Château d'O
vendredi 12 juillet 2024 18:30
Amphithéâtre des MicocouliersParc départemental du Château d'O
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TABLEAUX D'UNE EXPOSITION
Opéra BerliozLe Corum
vendredi 12 juillet 2024 20:00
Opéra BerliozLe Corum
Elsa Dreisig s’interroge en compagnie de Richard Strauss sur le rôle joué par les paroles et la musique à l’opéra. L’Orchestre du Capitole fait briller de son côté tous les feux de l’orchestre de Wagner et de Ravel.
On connaît la boutade de Debussy : « Des deux Richard, je préfère Wagner ; des deux Strauss, je choisis Johann ». Tarmo Peltokoski, le tout nouveau directeur musical de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse (il prendra ses fonctions en septembre qui vient), n’a pas de ces réticences et réunit les deux Richard au cours du même programme : Wagner, à la faveur de la solennelle et riante Ouverture des Maîtres chanteurs ; et Strauss, dont nous entendrons la scène finale de Capriccio, au cours de laquelle la comtesse Madeleine s’interroge sans conclure sur le genre même de l’opéra : « Prima le parole ? Prima la musica ? » Moussorgski, lui, a choisi de confier au piano les impressions que lui inspiraient les toiles de son ami le peintre Viktor Hartmann. C’est un demi-siècle plus tard que Ravel s’est emparé de ce cycle de pièces virtuoses pour lui offrir la plus fastueuse parure orchestrale qui soit.
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CÉCILE MCLORIN SALVANT
AMPHI D'OLe Domaine D'O
vendredi 12 juillet 2024 20:30
AMPHI D'OLe Domaine D'O
L’art du jazz vocal à son sommet.
19 juillet 2011 : auréolée d’un premier prix au prestigieux concours Thelonious Monk, une toute jeune chanteuse d’à peine vingt-deux ans irradiait la scène du Domaine d’O de son talent précoce et déjà jubilatoire. Une bonne décennie plus tard, Cécile McLorin Salvant ne s’est pas contentée de conquérir New York et le monde, raflant au passage moult Grammy Awards et autres trophées : la jeune femme s’est surtout imposée comme l’une des rares de sa génération – la seule, peut-être ? – à apporter
une contribution aussi décisive qu’incontournable à l’art du jazz vocal. Qu’elle interprète un standard de Broadway, une grande chanson française, un air créole, ou encore l’une de ses compositions personnelles qui résonnent comme autant de classiques instantanés, c’est une même forme de vérité musicale qui s’exprime, retour aux sources de la tradition autant qu’ouverture vers de nouveaux horizons qui chantent. -
GIORGI GIGASHVILI
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
DE SCARLATTI À CHOPIN
samedi 13 juillet 2024 12:30
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
Né en 2000 à Tbilissi, Giorgi Gigashvili s’est d’abord passionné pour les chants populaires de son pays et pour la musique électronique, qu’il continue de pratiquer au sein du groupe Tsduneba. Le programme qu’il a mis sur pied prouve la multiplicité de ses intérêts. De Domenico Scarlatti à Brahms, nous ferons un bond d’un siècle et demi dans le temps. Après un détour dans l’univers de Ioseb Bardanashvili, compositeur géorgien qui vit aujourd’hui en Israël, par ailleurs compositeur pour le cinéma, nous reviendrons en terrain plus familier avec la Quatrième Ballade de Chopin et avec la Septième Sonate de Prokofiev à propos de laquelle Sviatoslav Richter, qui la créa, eut ce mot : « Au début de 1943, je reçus la partition, elle me mit en transe et je l’appris en quatre jours. »
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KOPANITZA QUARTET
Amphithéâtre des MicocouliersParc départemental du Château d'O
samedi 13 juillet 2024 17:30
Amphithéâtre des MicocouliersParc départemental du Château d'O
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SYLVAIN RIFFLET TR!PLE
Parvis du Chateau d'OParc départemental du Château d'O
Sylvain Rifflet
samedi 13 juillet 2024 19:00
Parvis du Chateau d'OParc départemental du Château d'O
Un cocktail explosif entre jazz, rock et éléctro.
On le pressentait, on le devinait, voilà que ça se confirme : Sylvain Rifflet entre dans un nouveau cycle. Après une décennie à explorer le mariage du jazz et des musiques minimalistes, en compagnie notamment du percussionniste Benjamin Flament, le saxophoniste avait surpris son monde l’année dernière avec la parution de « Dooble ! », album 100 % électro cosigné avec le guitariste Philippe Giordani. Dans la continuité de ce virage esthétique, Tr!ple fait la part belle aux sonorités synthétiques, distillées par un tout nouveau groupe où brillent deux personnalités inclassables et hautes en couleurs : la claviériste Betina Kee, – par ailleurs connue comme chanteuse sous le
pseudonyme d’Ornette – et le batteur explosif de feu Poni Hoax, Vincent Taeger. Tour à tour planant ou redoutablement groovy, traversé de déflagrations rock, voilà un jazz taillé pour le XXIe siècle ! -
MUSIC FOR 18 MUSICIANS - STEVE REICH
THEATRE JEAN CLAUDE CARRIERELe Domaine D'O
samedi 13 juillet 2024 20:30
THEATRE JEAN CLAUDE CARRIERELe Domaine D'O
Sous un titre objectif, Music for 18 Musicians révèle un chatoiement de timbres et des vagues sonores on ne peut plus envoûtantes. Un jalon dans l’oeuvre de Reich.
Music for 18 Musicians, c’est-à-dire, tout simplement, « Musique pour dix-huit musiciens », est une oeuvre de la maturité de Steve Reich qui, à quarante ans (nous sommes en 1976, l’année d’Einstein on the Beach de Philip Glass), fait sortir la musique répétitive de sa relative confidentialité. À partir d’une étude attentive des gamelans balinais, Reich imagine une vaste partition d’une heure confiée à dix-huit musiciens, dont un vibraphone jouant un rôle moteur et quatre voix féminines amplifiées. Une partition faite de répétitions, de déphasages, de crescendos et decrescendos qui à la fois obsèdent et fascinent : il faut se laisser porter par ces vagues sonores qui ont donné un cours nouveau à la musique savante de la fin du XXe siècle et ont marqué aussi bien les rockers, les compositeurs de musique de film que les adeptes des musiques électroniques.
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AIR PLAY MOON SAFARI
AMPHI D'OLe Domaine D'O
samedi 13 juillet 2024 22:00
AMPHI D'OLe Domaine D'O
Connaissez-vous Moon Safari ? Mais bien sûr, c’est un classique de la musique électronique, un bijou de la French Touch ! Vingt-cinq ans plus tard, il revient. Aussi neuf qu’au premier jour.
C’était en 1998. Cette année-là, le duo versaillais Air se partage entre un home studio de Montmartre et les studios londoniens d’Abbey Road pour enregistrer l’album Moon Safari. Un album qui impose comme une évidence ce qu’on appellera la French Touch, c’est-à-dire un comble d’élégance marié à toutes les fantaisies permises par la musique électronique. Comme l’écrit le magazine Tsugi, « sous leurs allures de premiers de la classe, Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin ne forment pas un duo de DJs hautains mais plutôt un groupe pop, simple et humble comme dans ‹ populaire › ». Ambiances planantes et désinvoltes, courbes sensuelles malgré ou plutôt grâce à la sophistication technique, rétro-futurisme insolent et souriant, voilà bien ce qui séduit dans des titres aussi évocateurs que La Femme d’argent, Sexy Boy ou Le Voyage de Pénélope.
Un quart de siècle plus tard, Air revient à ce très classique
album et le joue en direct à l’Amphithéâtre d’O après l’avoir repris en juin à la Philharmonie de Paris. -
TRIO PANTOUM
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
ÉLOGE DU TRIO
lundi 15 juillet 2024 12:30
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
Pantoum : ce mot mystérieux désigne un type de déclamation typique de la Malaisie ; c’est aussi le titre qu’a donné Ravel au deuxième mouvement de son Trio, et c’est en hommage à Ravel que les trois musiciens ici réunis ont baptisé Pantoum leur formation. Ravel ne sera toutefois pas présent lors de ce concert, lequel commencera par un trio de Haydn, ce qui n’est que justice : le Trio Pantoum a en effet remporté le Premier Prix lors de l’édition 2023 du Concours de musique de chambre Joseph Haydn. Un diptyque signé Lili Boulanger, qui orchestra par la suite ces deux pages écrites au terme de sa courte vie, précédera une oeuvre composée en 2018, pleine de fantaisie, de Miroslav Srnka, avant que le célébrissime Trio « Dumky » de Dvořák conclue le programme.
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CIAO CASANOVA DE SOLREY
Opéra Comédie
OPÉRA FILM POUR QUINTETTE À CORDES, HARPE ET MEZZO-SOPRANO
lundi 15 juillet 2024 18:00
Opéra Comédie
Après les femmes adorées et sacrifiées en 2023, Solrey revient à Montpellier avec son nouvel opus « Ciao Casanova » ou la chute du séducteur.
Si Don Juan fut le héros de Séville, Casanova est lié pour toujours à Venise. Séducteur, joueur, cultive hableur, écrivain, solitaire il fait partie de ces figures des Lumières pour lesquelles tout était possible mais qui confondait liberté avec libertinage, arrogance, suffisance et qui justifiait son gout d’aventure pour déjouer les poursuites. Solrey adresse un dernier adieu sans retour à la figure de Casanova au fil d’un scénario qui, de Vivaldi à John Barry, de Stravinsky (enterré à Venise) à Nino Rota, remonte les canaux de Venise l’éternelle en compagnie des comédies italiennes qui reposent
au fond de notre mémoire cinématographique :
« figures capturées, sublimées, elles viennent se miroiter, se plonger,
se déchirer et enfin se dissoudre pour disparaître à jamais dans les eaux troubles de la Sérénissime ». L’âge d’or du séducteur révolu, une nouvelle image de la femme est enfin à découvrir portée par un cinéma miroir de notre histoire. Entre pierre et bois, terre et ciel, quais et canaux, Venise est peut-être ellemême la plus séductrice de toutes les cités. -
TOHU-BOHU
Pinède NordLe Domaine D'O
TAUCETI et JUSTINE PERRY
lundi 15 juillet 2024 19:00
Pinède NordLe Domaine D'O
Fidèle à son ADN, cette édition de Tohu-Bohu continue de mettre en avant de jeunes artistes encore méconnus dans le sud de la France et qui ne se sont jamais produits à Montpellier.
En 2024 il s’agit de trois Djs féminines : Justine Perry, Tauceti et Marie Montexier. Elles ont en commun ce don de transporter les dancefloors grâce à des sélections éclectiques et sophistiquées, souvent risquées, et une technique irréprochable derrière les platines. Tauceti et Justine Perry auront l’honneur d’inaugurer ce nouveau format de Tohu-Bohu le lundi 15 juillet.
Sous les arbres du Domaine d’O au crépuscule, leur techno mentale, brute et puissante fera renaître l’esprit des raves. -
REQUIEM DE MOZART
Opéra BerliozLe Corum
lundi 15 juillet 2024 20:00
Opéra BerliozLe Corum
Laissé inachevé par Mozart au moment de sa mort, le Requiem fait ici équipage avec l’une des dernières symphonies que nous a laissées le grand Wolfgang.
Le Requiem de Mozart a fait l’objet de nombreux débats et de multiples tentatives d’achèvement. Julien Chauvin a opté ici pour la partition telle qu’elle fut mise au point immédiatement après la mort de Mozart par Süssmayr, à la demande de Constance, la veuve du compositeur. Disciple fidèle, Süssmayr venait de composer les récitatifs de La Clémence de Titus, opéra conçu à la hâte par Mozart ; il s’acquitta de la tâche avec scrupules, même si se posent toutes les questions qui viennent à
l’esprit dès qu’on touche à une oeuvre laissée inachevée par son auteur (Lulu de Berg, Turandot de Puccini, la Dixième Symphonie de Mahler…).
Ce Requiem n’est pas précisément l’oeuvre d’un dévot. C’est d’abord et surtout l’un des plus beaux exemples de gravité légère que nous ait donnés la musique. Sur instruments d’époque, avec un chef qui a exploré le comment et le pourquoi de la partition, il nous revient avec un quatuor de solistes hors pair. Julien Chauvin le dirigera de son violon, comme il le fait de coutume, fidèle à une tradition qui remonte au XVIIIe siècle. Et le fera préluder par la Trente-neuvième Symphonie, achevée par Mozart trois jours avant la mort de sa fille Thérèse. -
LA FÊTE À BADAULT
Le Théâtre de L'Agora : Cité internationale de la danseLe Théâtre de L'Agora, Cité Internationale de la Danse
lundi 15 juillet 2024 20:30
Le Théâtre de L'Agora : Cité internationale de la danseLe Théâtre de L'Agora, Cité Internationale de la Danse
Hommage en fanfare à une figure essentielle du jazz français.
Ancien directeur de l’Orchestre national de jazz (1991- 1994), Héraultais d’adoption et infatigable animateur de la scène occitane, Denis Badault laisse non seulement le souvenir d’un pianiste, compositeur et orchestrateur hors normes, mais peutêtre
plus encore celui d’une personnalité à l’enthousiasme solaire, dont la musique respirait naturellement le lyrisme, l’optimisme et l’humour. Peu avant sa soudaine disparition l’été dernier, il avait recréé son merveilleux répertoire du début des années
90 avec la promotion 2021-2022 de l’Orchestre des jeunes de l’ONJ, qui reprendra du service avec enthousiasme pour ce concert exceptionnel en sa mémoire. Cerise sur le gâteau : en guise d’intermèdes, huit compagnons de route essentiels de Denis revisiteront avec amour ses compositions en petites formations. Plus qu’un hommage, une célébration de la vie ! -
QUELQUES NOTES SUR LA LIBERTÉ, MICHEL PORTAL
Auditorium du Musée FabreLe Musée Fabre
PROJECTION FILM
mardi 16 juillet 2024 11:00
Auditorium du Musée FabreLe Musée Fabre
Michel Portal, était présent au Musée Fabre lors de la dernière édition du Festival.
L’occasion de le retrouver en images.Dans un décor débarrassé de tout artifice de scène, le compositeur et interprète multi-instrumentiste Michel Portal joue seul. Il nous fait entrer dans le laboratoire où s’élabore sa musique, il écoute, réécoute, écrit, joue et parle pour nous dans
sa seule langue : la musique. -
NINON HANNECART-SÉGAL
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
RETOUR À BACH
mardi 16 juillet 2024 12:30
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
Bach ne connaissait pas le piano, qui était encore dans l’enfance lorsque le grand Jean-Sébastien écrivit ses suites pour clavier. C’est pourquoi, très logiquement, Ninon Hannecart-Ségal interprète ici au clavecin une de ses Suites anglaises et deux de ses Suites françaises, ainsi qu’une suite inachevée dont il reste le Prélude, la Sarabande et la Gigue. C’est au piano cependant qu’elle aborde l’arrangement effectué par Wilhelm Kempff (1895-1991), célèbre notamment pour son interprétation des sonates de Beethoven, du choral « Ich ruf zu dir mein Leben ». Et c’est au piano, bien sûr, qu’elle joue la Sonate d’Yves Chauris (né en 1980), compositeur bien connu du public des concerts de Radio France, dont la version définitive fut créée en 2010 par
Jean-Frédéric Neuburger. -
KANTOROW - LOZAKOVICH
Opéra Comédie
mardi 16 juillet 2024 18:00
Opéra Comédie
Deux jeunes instrumentistes parmi les plus fêtés de notre époque interprètent deux des plus belles sonates du répertoire.
Toscanini affirmait que pour chanter Le Trouvère de Verdi, il suffisait de réunir les quatre meilleurs chanteurs du monde. Un constat qui vaut aussi pour la musique de chambre : pour interpréter au mieux les sonates pour piano et violon, il suffit d’inviter
un pianiste et un violoniste particulièrement doués. C’est ainsi que sont ici réunis Alexandre Kantorow, Premier Prix au Concours Tchaïkovski 2019, et Daniel Lozakovich, qui fait crépiter son Stradivarius de 1713. Au programme de leur récital :
la célébrissime Sonate de Franck, dont on a dit qu’elle pourrait être celle qui se cache derrière la mystérieuse Sonate de Vinteuil imaginée par Proust ; la Sonate de Debussy, qui fait partie du testament du compositeur français : les trois sonates qu’il écrivit
à la fin de sa vie ; et la Troisième Sonate de Grieg, la dernière du genre signée par le compositeur norvégien, qui oublie toute référence folklorique pour se livrer à la plus puissante des effusions. -
TOHU-BOHU
Pinède NordLe Domaine D'O
mardi 16 juillet 2024 19:00
Pinède NordLe Domaine D'O
L’Espagne est mise à l’honneur cette année dans le cadre du Festival, l’occasion pour Tohu-Bohu de souligner à quel point la scène électronique ibérique compte dans l’histoire de ce genre musical. Notre choix s’est porté sur deux personnalités charismatiques : le madrilène Oscar Mulero et le barcelonais John Talabot. À la fois producteur, dj, et patron de labels, chacun d’entre-eux a marqué la création de musique électronique ces vingt dernières années bien au-delà des frontières espagnoles.
Pour cette seconde soirée Tohu-Bohu, Marie Montexier, artiste engagée qui participe au renouveau des musiques électroniques, précèdera le set très attendu d’Oscar Mulero enfin de retour à Montpellier. -
JOHN ELIOT GARDINER
Opéra BerliozLe Corum
mardi 16 juillet 2024 20:00
Opéra BerliozLe Corum
John Eliot Gardiner est de retour à Montpellier, toujours en compagnie de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, à l’occasion d’un concert doublé d’une académie d’orchestre.
John Eliot Gardiner avait choisi de diriger le Quatrième Concerto pour piano de Beethoven, l’an dernier. Il revient cette fois avec le Premier Concerto du grand Ludwig, qu’interprétera Piotr Anderszewski. Une partition de relative jeunesse, qui se
souvient de Mozart, et qui sera précédée par la merveilleuse Ouverture d’Oberon de Weber, son cor initiatique et ses bois volubiles.
Quant à la Deuxième Symphonie de Tchaïkovski, créée en 1873 et révisée huit ans plus tard, elle fait partie des symphonies riches d’insouciance créatrice de Tchaïkovski, que le compositeur ne décrit pas comme accablées par le poids du destin. Son soustitre, « Petite Russie », se justifie par le fait qu’elle utilise avec bonheur plusieurs mélodies ukrainiennes, ce qui n’empêche pas la partition de comporter aussi un crépitant scherzo.
John Eliot Gardiner saisit l’occasion de ce concert pour animer, en compagnie de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, dont il est régulièrement l’invité, une académie d’orchestre qui permettra à de jeunes instrumentistes de travailler et de jouer sous sa direction. -
MARC RIBOT THE JAZZ-BINS + AVISHAI COHEN QUARTET
Le Théâtre de L'Agora : Cité internationale de la danseLe Théâtre de L'Agora, Cité Internationale de la Danse
mardi 16 juillet 2024 20:30
Le Théâtre de L'Agora : Cité internationale de la danseLe Théâtre de L'Agora, Cité Internationale de la Danse
Double plateau :
MARC RIBOT THE JAZZ- BINS: Le soul jazz à la sauce Marc Ribot !
AVISHAI COHEN QUARTET: Un trompettiste au lyrisme quintessentiel. -
MAXIME QUENNESSON
Hotel de MontferrierFROM-Hotel de Montferrier
mercredi 17 juillet 2024 10:00
Hotel de MontferrierFROM-Hotel de Montferrier
Au XVIIe siècle, l’immeuble appartenait au marquis de Montferrier. La Cour des Comptes y siégea. Les façades sur cour comprennent deux étages sur rez-de-chaussée et un étage d’attique surmonté d’une corniche à gargouilles.
À l’intérieur, ont été conservés des plafonds à la française entièrement peints et le grand escalier, construit sur arcs rampants, est remarquable.
Propriété́ privée -
JULIEN BEAUTEMPS
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
LES TABLEAUX À L’ACCORDÉON
mercredi 17 juillet 2024 12:30
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
On l’a longtemps appelé le piano à bretelles, le piano du pauvre, voire la boîte du diable, mais l’accordéon a connu ces dernières années un lustre nouveau grâce à de jeunes musiciens qui ont redécouvert quelles étaient ses possibilités expressives et techniques. « On peut tout jouer à l’accordéon », disait Yvette Horner : Julien Beautemps a retenu la leçon. Né en 2000, élève du Conservatoire de Paris puis de la Haute École de musique de Lausanne, il a fondé le Duo Argos avec le guitariste Sothiris Athanasiou, et en compagnie d’autres amis musiciens l’ensemble Méliphages. Il a partagé la scène avec des artistes comme Éléonore Pancrazi et Gautier Capuçon, et arrange luimême de grandes pages qui vont de Bach à aujourd’hui, en passant par ses propres compositions.
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LOZAKOVICH JOUE BACH
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
mercredi 17 juillet 2024 18:00
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
Après les Variations Goldberg et les Suites pour violoncelle, et en attendant L’Art de la fugue, voici trois oeuvres essentielles pour violon du grand Jean-Sébastien.
Si un musicien comme Haydn a fixé les formes du quatuor à cordes et de la symphonie, Bach, un demi-siècle plus tôt, a écrit des oeuvres fondamentales destinées au clavier et au violoncelle. Le violoniste suédois Daniel Lozakovich, à peine âgé de vingt-trois ans, nous offre pour sa part trois grandes partitions écrites pour le violon. Si les sonates sont composées de quatre mouvements, les partitas, plus variées d’inspiration, sont en réalité des suites de danse (allemande, sarabande, gigue…).
Elles transcendent bien sûr les rythmes de chacune des danses choisies pour les porter à un degré d’abstraction qui est une ivresse pour l’esprit. La Partita BWV 1004, en particulier, s’achève par une prodigieuse Chaconne, la plus vaste de toutes les pages pour violon de Bach, qui faisait dire à Brahms : « Si je pouvais imaginer ou simplement concevoir une telle pièce, je suis assez certain l’exaltation et l’émotion que j’éprouverais alors me conduiraient à la folie. »
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FIP 360 x TOHU BOHU
Pinède NordLe Domaine D'O
mercredi 17 juillet 2024 19:00
Pinède NordLe Domaine D'O
Fip et Tohu-Bohu s’associent pour proposer un soirée électro XXL
FIP réinvente le live électro en créant des soirées qui plongent le public et l’auditeur au coeur d’une expérience live à 360°. Ce concept de soirée, crée en 2019, consiste à imaginer des concerts électroniques en son spatialisé pour une immersion expérimentale et totale dans des lieux prestigieux et iconique.
Pour la première fois, le cadre de la Fip 360 sera bucolique et… Montpelliérain avec Tohu-Bohu !
Les néons et le son de la fête se mêleront aux pins de la pinède pour une immersion totale, 5h de club en plein air pour un moment unique.Une soirée rare et exceptionnelle au coeur du Parc Départemental du Château d’O.
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STABAT MATER ROSSINI
Opéra BerliozLe Corum
mercredi 17 juillet 2024 20:00
Opéra BerliozLe Corum
Le Stabat mater de Rossini est un somptueux repentir : après avoir renoncé à l’opéra, le compositeur italien revient au lyrisme, à l’orchestre et à la voix avec l’une des plus belles partitions sacrées du répertoire.
En 1829, après l’accueil mitigé que reçoit Guillaume Tell, son dernier opéra, Rossini sent que le public et le genre lui-même ont changé. Plutôt que de se trahir, il renonce à composer pour le théâtre. Un an plus tard, la chute de Charles X lui fait perdre son titre de compositeur du roi, et il se sépare de sa femme Isabella Colbran. Dépressif, inactif, Rossini redresse la tête en 1842 en faisant entendre un Stabat mater au Théâtre-Italien, dont il avait été directeur à partir de 1824. Cette partition est en réalité le fruit d’une longue histoire commencée en 1831, lorsqu’un prélat espagnol, Don Manuel Fernández Varela, lui avait commandé un Stabat qu’il laissa inachevé pendant dix ans.
Sensuel et sacré à la fois, ce Stabat mater est une oeuvre de théâtre qui s’empare de la douleur de la Vierge pour la célébrer d’une manière autant lyrique que dramatique, ce qui irrita Wagner au plus haut point ! Il nous revient ici avec la participation d’une distribution hors pair qui devrait nous montrer à quel point il n’existe qu’un seul Rossini, qu’il écrive des opéras ou de la musique religieuse. -
PIERRE ET LE LOUP
Opéra Comédie
JEUNE PUBLIC
jeudi 18 juillet 2024
Opéra Comédie
Pierre et le loup, c’est presque un modèle de conte musical pour les petits et les moins grands. Il y a là une histoire, celle d’un jeune garçon effronté qui réussit à capturer un loup malgré les mises en garde de son grand-père, mais aussi une initiation à la musique via un ensemble de thèmes et d’instruments associés aux animaux : l’oiseau est figuré par la flûte, le canard par le hautbois, le chat par la clarinette, etc., sans oublier le grand-père et les coups de feu des chasseurs, représentés par le basson et par les percussions. Depuis que Prokofiev a écrit son texte et sa partition, en 1936, on écoute, on frémit, on applaudit… et on apprend à reconnaître les timbres et les mélodies. Il suffit d’un bon orchestre et d’un bon récitant, et tout le monde se laisse prendre au jeu. Même le loup !
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MAXIME QUENNESSON
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
DE SUITE EN PARTITA
jeudi 18 juillet 2024 12:30
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
Maxime Quennesson a effectué ses études au Conservatoire de Paris et bénéficié des conseils de grandes figures du violoncelle telles qu’Ophélie Gaillard, Nicolas Alstaedt ou Gary Hoffmann. Membre du Trio Zeliha, il s’est déjà produit dans le cadre de nombreux festivals. Il se passionne pour la musique d’aujourd’hui (Jacques Lenot a composé pour lui plusieurs oeuvres) et nous offre ici un programme qui témoigne de ses goûts : une suite de Bach, qui fait partie du répertoire chéri des violoncellistes, un extrait de la rare Sonate pour violoncelle d’Ysaÿe, dont on connaît davantage les sonates pour violon, et deux pages écrites par des compositeurs d’aujourd’hui :
Éric Tanguy (né en 1968) et Séverine Ballon (née en 1980), ellemême violoncelliste et pensionnaire de la Villa Médicis pendant la saison 2023-2024. Maxime Quennesson joue un violoncelle fabriqué par Jean-Baptiste Vuillaume (1863). -
QUATUOR DIOTIMA
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
jeudi 18 juillet 2024 18:00
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
Le Quatuor Diotima réunit Bach et Webern, deux musiciens qu’a priori tout oppose, afin de montrer qu’il n’en est rien. Webern n’at- il pas, d’ailleurs, orchestré une page de Bach ?
Deux siècles séparent Jean-Sébastien Bach d’Anton Webern. Le premier est considéré par certains comme le Platon de la musique occidentale, celui qui en a fixé les lois et les formes. Le second fait partie des compositeurs qui ont mis en cause le système tonal, c’est-à-dire la hiérarchie qui prévaut entre les notes de la gamme. Pour les faire dialoguer, le Quatuor Diotima fait alterner des pages de L’Art de la fugue, magnifique recueil sur l’art du contrepoint, avec trois oeuvres de Webern qui,
comme la plupart de celles du compositeur viennois, sont faites de pages très brèves. Entre éloquence et goût de l’ellipse, ce concert est un pari intellectuel qui, par la chaleur de ses interprètes, nous montrera aussi que les musiques les plus abstraites
peuvent conduire à la plus grande des sensualité . -
NOVO QUARTET
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
AUX RACINES DU QUATUOR
vendredi 19 juillet 2024 12:30
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
Entre ses quatuors de jeunesse et l’extraordinaire moisson des derniers quatuors, Beethoven a composé les trois Quatuors opus 59, à la demande du comte Razoumovski, ambassadeur de Russie à Vienne et violoniste lui-même. Ces trois partitions contiennent des motifs russes, habilement fondus par Beethoven dans la trame de sa musique.
Le NOVO Quartet revient par ailleurs aux sources, avec un quatuor de Haydn, qui fixa les règles du genre comme il mit au point celles de la symphonie. Et ouvre son programme à la musique d’aujourd’hui avec une oeuvre de Caroline Shaw, également violoniste, qui fut dès son enfance fascinée par la musique de chambre telle que Mozart et ses successeurs l’ont illustrée.
Le titre de la partition ici interprétée cite « Dumbarton Oaks », une bibliothèque de Washington à laquelle Stravinsky a rendu hommage, en 1938, dans un concerto grosso pourvu lui aussi de ce titre. -
LA NUIT TRANSFIGURÉE DIVERTISSEMENT
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
vendredi 19 juillet 2024 18:00
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
Voilà un programme on ne peut plus séduisant par sa variété. La Nuit transfigurée est l’une des pages pour cordes seules les plus poignantes qui soient, une espèce de vaste nocturne tour à tour méditatif et passionné : en 1899, Schoenberg s’abandonne
encore volontiers aux élans d’un romantisme brûlant. Par contraste, le Divertissement de Jacques Ibert n’est que rythmes cocasses et mélodies fantasques. Rien n’est sérieux dans cette musique conçue au départ, en 1929, pour accompagner la pièce
Un chapeau de paille d’Italie de Labiche. Entre les deux, l’oeuvre nouvelle d’Othman Louati est une jolie promesse. Ceux qui ont aimé son opéra Les Ailes du désir seront en effet curieux d’entendre une partition fraîchement sortie de la plume de ce jeune
compositeur plein d’invention. -
DUO MELISANDE
FROM Hotel de GraveFROM-Hote de Grave
DUO MELISANDE
samedi 20 juillet 2024 10:00
FROM Hotel de GraveFROM-Hote de Grave
L’appellation de l’hôtel dit « de Grave » recouvre en fait l’ancien hôtel de Sartre de la première moitié du XVIIe siècle qui devient, à la fin du même siècle, celui des Vignes, puis, au XIXe siècle, celui des d’Espous. Son intérêt historique réside dans la place qu’il occupe dans l’histoire de la ville comme ancienne résidence des évêques de Maguelone. L’hôtel fut l’objet de plusieurs interventions réalisées par des architectes majeurs de Montpellier, du début à la fin du XVIIe siècle, tels Simon Levesville et Charles Daviler, ainsi qu’au cours du XIXe siècle avec le concours de l’architecte Léopold Carlier.
L’Hôtel de Grave abrite aujourd’hui les services de la DRAC. -
HYUK LEE
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
STRAVINSKY AU PIANO
samedi 20 juillet 2024 12:30
Auditorium de la Salle PasteurLe Corum
Ce récital commencera à la manière d’un hommage rendu par le jeune pianiste Hyuk Lee à son glorieux aîné Evgeny Kissin, pianiste virtuose dès l’enfance, qui nous sera révélé ici en tant que compositeur via son oeuvre inaugurale : son opus 1. Suivra cette sublime page de méditation qui a pour titre Bénédiction de Dieu dans la solitude, vaste lac de musique où Liszt exprime le déchirement qui fut toujours le sien entre la propension au lyrisme et le désir de se retirer du monde afin de s’abîmer
dans la prière et la contemplation. On changera de siècle avec Stravinsky, qui eut l’idée, un beau jour, d’arranger pour le pianiste Arthur Rubinstein trois pages de son ballet Petrouchka.
C’est en revanche dans la transcription de Guido Agosti (1901- 1989) qu’on pourra entendre la Suite de L’Oiseau de feu. -
JEANNE ADDED SENSATIONAL SYMPHONY
Opéra BerliozLe Corum
samedi 20 juillet 2024 20:00
Opéra BerliozLe Corum
« Sensational » : un mot qui appartient à l’univers de Jeanne Added, dont le premier album s’intitulait précisément « Be sensational ». La voici avec un orchestre au grand complet, l’une et l’autre plus sensationnels que jamais.
Petite, Jeanne Added chantait la Reine de la nuit de La Flûte enchantée. Un peu plus grande, elle a étudié le violoncelle puis intégré la classe de jazz du Conservatoire de Paris avant d’étoffer sa formation à la Royal Academy of Music de Londres. C’est dire que la musique est chez elle une chose riche et diverse.
C’est dire aussi que sa voix si particulière est le fruit d’un timbre hors du commun et d’un travail explorant tous les répertoires.
Le jazz, la chanson, la pop, l’orchestre, tout chez elle s’imbrique, se mêle et se nourrit : « Sur scène, elle s’oublie pour mieux se retrouver, dans l’objectif d’atteindre une certaine transe », écrit Pierre Halloo.
En anglais ou en français, sanglée de cuir ou non, Jeanne Added joue de la basse et compose, rend hommage à Joni Mitchell, chante l’amour, aime intituler ses albums « Radiate » ou « Mutate », nous surprend à chaque détour, nous enchante à chaque instant. Avec son arrangeur Dan Levy, elle nous offre ici un concert symphonique comme il y en a peu.
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